Domaine de la Biscarelle VDF "Début d'une histoire..." 2012

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Description du domaine

 

Domaine de la Biscarelle

Découverte de l’année RVF 2013

Le Domaine de la Biscarelle fait partie de cette découverte secrète qui jusque-là semblait bien garder. Mais un tel talent ne pouvait pas rester anonyme très longtemps ! Jérôme Grieco est le jeune vigneron qui se cache derrière cette magnifique trouvaille. Rempli de talent et éprit d’une passion sans limite pour les grands terroirs de Châteauneuf, il décide de reprendre avec sa femme, en 2009, le domaine familial implanté dans le quartier du Grès à Orange. Au vue de l’émotion que les vins réservent, ce domaine sera sans conteste l’un grands noms de Châteauneuf du Pape dans les années à venir. On vous aura prévenu !

L’histoire du domaine de la Biscarelle est née en 1984 lorsque Gérard Bouyer, beau-père de Jérôme Grieco, décide de quitter l’exploitation familiale et de monter son propre domaine viticole. Pendant des années le domaine s’agrandira pour ensuite être repris en 2009 par Jérôme Grieco et sa femme, Christelle. Très vite, tous les deux comprennent l’immense potentiel des terroirs du domaine et choisissent de mettre en bouteille l’intégralité de leur production qui était jusque-là vendue aux négociants de la région. Installé dans le quartier du Grès à Orange, le domaine s’étend aujourd’hui sur 22 hectares de vignes partagées sur deux appellations différentes : sur l’appellation Côtes du Rhône d’une part (17ha de vignes âgées de 40 à 80 ans) et d’autre part sur  Châteauneuf du Pape (5 ha de vignes dont certaines centenaires). La majorité des parcelles sont complantées de plusieurs cépages différents : grenache, syrah, mourvèdre, cinsault, counoise, terret noir… Véritables trésors du domaine, les parcelles situées sur Châteauneuf du Pape sont implantées sur des coteaux au nord de l’appellation et composées de galets roulés, d’argile rouge et de sables. Soumis à un fort ensoleillement tout au long de l’année et à un mistral omniprésent, les raisins murissent parfaitement sur ces grands terroirs.

A la vigne, le sol est un élément clé dans la conduite du vignoble. Les sols sont donc travaillés régulièrement. L’adage «Il n’y a pas de grands vins sans grands raisins, ou sols travaillés » est ici respecté à la lettre. Le domaine est conduit dans une philosophie de culture raisonnée, sans utilisation systématique de produits phytosanitaires. Jérôme Grieco attache une importance à la terre et s’évertue à respecter l’héritage de la nature laissé par les générations précédentes.

En cave, toutes les manipulations sont réalisées afin de respecter l’authenticité du vin, du raisin et du lieu sur lequel il est issu. Les raisins sont donc récoltés à parfaite maturité et triés à la vigne pendant les vendanges. Ils arrivent en cave et sont non égrappés et non foulés, élément important aux yeux de Jérôme Grieco qui permet ne pas trop triturer les baies. Les vinifications sont traditionnelles et en cuves béton de 3 à 5 semaines en moyenne. Des remontages et des délestages réguliers sont effectués avec maintien des températures. Les vins sont ensuite élevés en cuve béton de 6 à 12 mois en fonction des millésimes.  On recherche ici la fraîcheur, l’équilibre et une expression pure du terroir.

 cerise

pin


A la vigne :
 
Le terroir et les sols : Sols d'argile rouge situés dans le quartier de bois feuillet à ORANGE. Vignes âgées de 50 ans.
Philosophie : Culture raisonnée.
Informations sur le millésime 2012 : Contrairement à d’autres régions, 2012 est un millésime qui a épargné la Vallée du Rhône méridionale. Les rouges allient de manière équilibrée une expression de fruit intense avec une finesse remarquable. Les blancs quand eux offrent de minéralité et fraîcheur. La saison culturale a été marquée par un hiver parmi les plus secs depuis 50 ans qui aurait être dommageable pour la vigne. Ce stress hydrique a été compensé par la venue de pluies abondantes sur le mois d’Avril qui ont permis au début le débourrement de la vigne mais à ensuite considérablement ralentit son développement végétatif. La floraison s’est donc fait tardivement. Un été magnifique sur les mois d’août et septembre ont permis une belle maturité des raisins. 
 
En cave :
 
Vinification et élevage : En cave, les raisins sont ramassés en caisse et triés manuellement à maturité optimale. Les raisins sont non égrappés et non foulés. Avec remontages et délestages réguliers et surtout maintien des températures. Traditionnelle en cuve béton de 3 à 5 semaines en moyenne mais le décuvage se décide à la dégustation et en accord avec l’œnologue. Elevage en cuve béton pendant 6 mois selon les millésimes. Le but étant de retranscrire au maximum l’expression du terroir sans lui imposer un quelconque artifice. 
 
Dans le verre :
 
Ce vin dévoile une robe rouge avec des reflets violets. Le nez délivre immédiatement des senteurs de fruits rouges frais (cerise, fraise et framboise) légèrement épicés. Des accents d’épices, de thym et de pin se mêlent à cette danse olfactive. La bouche est d’une gourmandise extrême, elle délivre un jus croquant et savoureux qui se prolonge en bouche. L’équilibre est remarquable. La fraîcheur et l’expression du fruit se combine à merveille.
 
Conseils de dégustation :
 
Ce 100% cinsault peut être bu dès à présent à condition de l’ouvrir à l’avance pendant 2 heures minimum ou de le mettre en carafe. Cette cuvée pourra se garder en cave sereinement pendant 10 à 15 ans.  
 
L’accord gourmand conseillé :
 
Ce 100% cinsault se mariera parfaitement accompagné de viandes rouges grillées, épaule d’agneau au thym ou de tapas.